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Le crépuscules des hyènes de Patrick John C
Je remercie du fond du coeur les éditions Kyklos ainsi que partage lecture pour m’avoir accordé leurs confiances en me proposant ce partenariat.
Résumé de l’éditeur :
Raúl da Silva, taupe du contre-espionnage infiltrée dans le gouvernement d’Allende, n’aura pas su protéger sa compagne chilienne lors du coup d’État de Pinochet. En 1992, lorsqu’il se retrouve au cœur de la guerre en Bosnie-Herzégovine, le destin frappe à nouveau, manquant lui arracher pour la seconde fois la femme qu’il aime.
De retour en France, Raúl est amené à enquêter sur les séquelles des réseaux d’exfiltration des criminels de guerre mis en place par le Vatican après la Seconde Guerre mondiale. Manipulé par Mathieu Sombart, un homme de l’ombre qui fut en 1944 aux prises avec les scories de l’Occupation, traqué par des tueurs liés à une organisation intégriste catholique et les services secrets serbes et croates, Raúl voit se profiler le fantôme de Szkolnikoff, maître du marché noir, à l’origine d’un gigantesque pillage savamment organisé par les nazis.
Ma critique :
De l’action, encore de l’action, toujours de l’action.
Même si le quatrième de couverture proposé par l’éditeur est explicite je ne m’attendais pas à autant d’action et de rebondissement.
Ce livre est digne d’un film façon James Bond : Un agent secret charismatique plus que brillant, des femmes innocentes en danger, de multiples ennemis armés, des coups de feu à la pelle et bien sûr un trésor, bref un cocktail explosif pour une histoire qui vous aspire dans le passé.
Cependant attention, l’intrigue n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, car il est question de manipulation et le héros lui-même ne connait pas la mission qui lui incombe.
De plus une grande concentration, voire une relecture s’impose à certains moments si le lecteur n’est pas un féru d’histoire; Tel fut mon cas.
Je recommande donc au lecteur d’être très attentif au cours de sa lecture, puisque si à la seconde lecture tout est pourtant claire, la première fois je me suis égarée dans quelques explications historiques.
Je trouve dommage que ces explications (nécessaires je l’accorde) soient étouffantes car le lecteur se concentre dessus et passe à côté de l’histoire, d’autant plus si on la relit.
En effet on a déjà cerné une bonne partie de l’histoire pendant la première lecture, la surprise n’est donc plus au rendez vous justement au moment où l’histoire prend tout son sens.
J’ai beaucoup appris sur l’après guerre, le thème de l’exfiltration n’étant pas souvent exploité dans les ouvrages traitants de la seconde guerre mondiale. Je félicite également l’auteur pour sa parfaite maîtrise du sujet.
La perte pour le héros de sa femme au Chili au début du roman n’est, selon moi, pas assez creusé et ce passage qui devait donner de la profondeur au personnage de Raùl me semble avoir été rajouté ultérieurement au récit sur les conseils d’un tiers (du moins c’est l’impression que j’en ai eu).
Je félicite les éditions Kyklos de nous permettre de découvrir des nouveaux auteurs qui ont beaucoup à nous apporter.
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