L’épopée du perroquet de Kerry Reichs

Résumé :

Une pétillante jeune femme en quête d’elle-même, Un perroquet au sens de l’à-propos déconcertant, Une vieille voiture bringuebalante…
Tous en route pour Hollywood ! Cette fois, la coupe est pleine ! A 25 ans, Maeve est sur le point de craquer. Alors qu’elle vient de perdre son job, ses parents ont décidé de lui couper les vivres pour l’aider à se prendre en charge… Ni une ni deux, Maeve, accompagnée de son perroquet Oliver, part refaire sa vie à Hollywood. Mais c’est compter sans le destin qui s’acharne. En pleine traversée des Etats-Unis, sa voiture rend l’âme au milieu de nulle part.
Voici Maeve coincée avec son perroquet, loin des siens, loin de son rêve, dans une petite ville perdue du fin fond de l’Arizona. Petite ville perdue certes, mais qui recèle bien des charmes, comme Maeve ne tarde pas à le découvrir… Au point de renoncer à rejoindre la mythique Hollywood ?

Mon avis :

J’ai tellement aimé ce livre que j’ai déjà envie de vous le présenter, mais je dois en premier lieu remercier du fond du coeur les éditions oh! et le site livraddict pour m’avoir permis de découvrir cette petite perle.

Je ne me remets pas de cette lecture qui m’a fait passer en un clin d’oeil du rire aux larmes.
Et je dois dire qu’il vaut mieux avoir du temps avant de le commencer, car on est vite happé par la petite vie de Maeve, comme s’il s’agissait de la nôtre.

Kerry Reichs, qui est pour la première fois traduite en français est époustouflante, avec une histoire qui, à la base semble banale, elle arriverait à ensorceler la plus exigeante des lectrices.

Comment ne pas tomber sous le charme de ce petit village ou atterri Maeve, une jeune femme pleine de vie, alors que ça poisse légendaire l’a encore une fois frappée?

Ce havre de paix est truffé de personnages hauts en couleur, des dynamiques, des agaçants, des séduisants, des ronchons …  tous sympathiques et essentiels à la plénitude de ce petit village de campagne, coin-perdu,  qui va rapidement être en comparaison avec Los Angeles puisque c’est la « destination finale » de Maeve.

Très vite Maeve, Oliver- son joyeux compagnon à plume – et le lecteur sont adoptés par cette grande famille de coin-perdu, et alors que l’on pourrait tomber dans la mièvrerie, l’auteur arrive à alterner des moments de bonheur à des moments bien plus graves, jouant ainsi avec les émotions du lecteur.

Puis, passe les jours et les semaines et la panne de voiture de Maeve, raison l’ayant contrainte à rester dans ce village, est solutionnée, Maeve va t-elle rester dans ce petit cocon ou bien va t-elle poursuivre son rêve vers L.A. ?

La jeune femme m’a beaucoup rappelée une certaine Becky Bloomwood, (Star de L’accro du shopping de Sophie Kinsella) sans ce petit côté bécasse et agaçant que cette dernière peut avoir.

La fin est certes sans trop de surprise, mais je dois avouer que j’aurai été très déçue si elle avait été autre.

Enfin puisqu’il faut être critique :

L’héroïne principale est  vraiment très attachante, mais je déplore tout de même que le volatile, pourtant si loquace ne soit pas plus souvent mis en avant.
Ainsi le titre n’est pas forcement le plus approprié.
De plus la couverture aurait pu également faire apparaître le perroquet ainsi que les nattes de Maeve dont il est souvent question dans le récit.

En bref, je suis ravie et comblée puis-je espérer une suite?
En attendant on n’a pas fini d’entendre parlé de Kerry Reichs !